La fasciathérapie
Née de l'ostéopathie fonctionnelle, la fasciathérapie est une approche manuelle complémentaire basée sous un regard global de l'être, sur l'écoute du rythme interne du fascia. Et d'aider, par une gestuelle lente, précise et attentive de la part du thérapeute ainsi que de la personne impliquée, le corps à dynamiser les processus d'autorégulation qui ensuite poursuivront leur travail jusqu'au maximum de leurs possibilités.
Mais le fascia, qu'est-ce ?
Origine de la fasciathérapie
C'est un tissu conjonctif contractile, un grand, sinon, le plus grand organe du corps humain, le recouvrant de la tête aux pieds, de la superficie à la profondeur jusqu'à l'os; une immense toile de fines membranes élastiques interreliées tridimensionnelle qui enveloppe et compartimente chaque élément qu'il protègera en se contractant des différents chocs subis, qui soient physiques ou psychiques. Selon les situations, le fascia prendra un aspect différent de celui d'origine en fonction de ses réactions.
C'est alors sous une écoute tissulaire raffinée, curieuse, et précise, que nous approchons ce tissu si particulier dans lequel se mémorisent les évènements de notre existence dont nous sommes porteurs, pour aider le corps et l'être à se diriger vers un meilleur fonctionnement.
Pour qui, et pour quoi consulter ?
Non-intrusive, sans manipulation, douce et profonde, la fasciathérapie s'adresse à tout être souhaitant prendre soin de soi, par exemple pour une profonde relaxation, un mieux-être au travers de relâchement de tensions, courbatures, que de soulager le stress, douleurs et maux musculo-squelettiques divers comme viscéraux, lombaires, de tête, inflammatoires, aussi bien que torticolis, épicondylites, mais aussi en situation pré et post-évènementielle tel que: spectacles, conférences, examens, épreuves scolaires et sportives, grossesse, travail pré et post-opératoire pour apporter souplesse là où il y a adhérences*.
Le nombre de séances varie selon chaque personne, de sa démarche personnelle ainsi que de son vécu.
Le dialogue thérapeutique nous amènera au travers de la séance à un échange rééquilibrant entre la détente mentale et physique de la personne venue s'aider.
La fasciathérapie peut permettre également, par l'écoute vis-à-vis de son intériorité, d'approfondir sa propre relation personnelle. Les répercussions d'ensemble de ces conscientisations peuvent favoriser, par un meilleur rapport avec son soi-même, un meilleur rapport avec son environnement avec lequel chaque être vivant interagit.
Pour récupérer...
Nous ne pouvons effectuer de séance avec les personnes ayant phlébites, blessures non cicatrisées, ni fractures.
En ce qui concerne les traumatismes crâniens, port d'un stimulateur cardiaque (pacemaker), c'est possible sous autorisation écrite d'un médecin traitant ou autre professionnel médical.
En cas de migraine, hernies, ce sera à évaluer préalablement selon l'état des lieux, avec un spécialiste.
* En ce qui est attrait à des séances post-opératoires, on peut travailler les adhérences cicatricielles à partir de 3 semaines après l'intervention.
Y a-t-il des contre-indications ?
La naissance de la fasciathérapie
La fasciathérapie a été créée dans les années 80 par Danis Bois, alors kinésithérapeute et ostéopathe Français.
C'est au fil de ses séances qu'il remarquait un rythme distinct au sein des tissus traités, qu'il étudiera pour en savoir plus encore à ce sujet. Il posera ensuite, par ses réflexions, un regard différent par rapport à ce qu'il percevait et ressentait au sein du corps. Il mettra au point la fasciathérapie, élaborera une autre manière d'aborder l'être via le lien corps-esprit, ainsi que sur la notion du point d'appui*
L'évolution et la recherche autour de la fasciathérapie
Détenant, au fruit de ses recherches sur l'être et le sensible entre autres, le titre de Professeur agrégé en sciences humaines et sociales, Danis Bois fondera ensuite le centre de recherche et de développement en psychopédagogie de la perception, et qu'il dirigera: le CERAP, situé à l'Université de Fernando Pessoa (Porto, Portugal).
Son dernier développement enseigné depuis quelques années: la méditation pleine présence.
Le CERAP est désormais sous la direction de Christian Courraud, formateur, docteur en Sciences sociales, également chercheur.
Bien d'autres courants autour de la thérapie des fascias existent, aussi que bien de recherches scientifiques très poussées, qui n'ont pas encore tout révélé ! Tout est mouvement...
* Point d'appui: moment-clé fondamental de cette approche, là où le geste du thérapeute s'arrête, avec douceur et respect, à la bonne résistance du tissu, et que dans cette immobilité en cours, le corps réagira en manifestant une réaction auto-régulatrice.
Cette toile d'araignée nous rappelle la forme et le transport liquidien de nos fascias, vitraux et cathédrales vivants
